L'abonnement DATA

LE POINT DE DÉPART DANS VOTRE RECHERCHE D'UNE REPRISE À LA BARRE

Dans le flux continu des procédures collectives, l'abonnement DATA permet de mieux naviguer grâce à des données plus poussées que les données brutes communiquées par les tribunaux de commerce.


1) UN ACCÈS À DES OPPORTUNITÉS DE REPRISE D'ACTIVITÉ

Sélection d'appels d'offres à la reprise ; possibilité de filtrer par département ou région, chiffre d'affaires et nombre de salariés.

Informations collectées auprès de 95 administrateurs judiciaires
2) UN ACCÈS À DES OPPORTUNITÉS DE REPRISE D'ACTIFS ISOLÉS

Sélection d'actifs à vendre suite à une liquidation judiaire.

Informations collectées auprès de 187 mandataires judiciaires
3) UN ACCÈS AUX DONNÉES PUBLIQUES DES SOCIÉTÉS SOUS PROCEDURE COLLECTIVE

Activité déclarée • Code NAF • Effectifs • Adresses • Bilans déposés • Comptes publiés • Ratios disponibles • Dirigeants déclarés • Actionnariat • PV d'assemblées • Contentieux référencés

RCS, BODACC, INSEE, Recherche Interne

19€ HT/mois

Accès immédiat aux données

Sans engagement

Abonnement mensuel - résiliation en un clic depuis votre espace

Un point d'entrée vers le monde oppaque des reprises à la barre

L'abonnement DATA est accès centralisé aux données publiques disponibles sur les entreprises sous procédure collective ; il offre aux candidats repreneurs un gain de temps sur la collecte d'informations basiques, permet de trier et d'identifier les dossiers les plus prometteurs par rapport à leurs critères de recherche. Le service répertorie aussi, chaque jour, de nouvelles opportunités de reprise déclenchées par des administrateurs et mandataires judiciaires (appels d'offre à la reprise).

Attention, cet outil ne permet pas de procéder à une due diligence complète d'une activité à reprendre, nécessaire avant le dépôt d'une offre de reprise. C'est le point de départ pour une analyse, et non pas l'analyse en elle-même.

Comparatif des abonnements Repreneurs.com

DATA

Données enrichies

19€ HT/mois

Accès aux procédures collectives

60 000 procédures par an

Données enrichies sur les entreprises

Accès complet aux données publiées et plus encore

Sélection d'appels d'offre à la reprise

Opportunités de reprise d'activités à la barre

Sélection d'actifs isolés suite à une LJ

Données en provenance de mandataires liquidateurs

Critères de recherche avancés

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Données enrichies sur les entreprises

Accès complet aux données publiées et plus encore

Sélection d'appels d'offre à la reprise

Opportunités de reprise d'activités à la barre

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L'accès à l'information en procédures collectives est un parcours du combattant


Pourquoi les données publiques des entreprises en difficulté sont-elles souvent obsolètes ?

Lorsqu'une entreprise entre en procédure collective, les derniers comptes publics disponibles datent généralement de 6 à 18 mois. Cette situation s'explique par le fait que les entreprises disposent de plusieurs mois pour déposer leurs comptes annuels après la clôture de leur exercice, et qu'une entreprise en difficulté a très souvent pris du retard dans ces obligations déclaratives.

L'information comptable reflète rarement la réalité opérationnelle. Au moment où la procédure collective s'ouvre, les données financières les plus récentes disponibles publiquement correspondent souvent à une période où l'entreprise était encore considérée comme viable. Les signaux de détresse financière - baisse du chiffre d'affaires, dégradation de la trésorerie, difficultés avec les fournisseurs - ne transparaissent pas dans ces documents historiques.

Les créanciers disposent de seulement 2 mois pour déclarer leurs créances après publication au BODACC, mais cette information cruciale sur l'endettement réel n'est pas immédiatement accessible au public. De même, les éléments permettant d'évaluer les perspectives de redressement ou les actifs réellement valorisables restent confidentiels durant la période d'observation.

Cette situation explique pourquoi l'analyse préliminaire d'une entreprise en procédure collective nécessite un accès privilégié aux informations détenues par les administrateurs judiciaires, bien au-delà des données publiques disponibles sur les registres officiels.

Evaluer la rentabilité passée afin de mieux mesurer la vitesse de dégradation de l'activité

L'analyse de vélocité : comprendre la dynamique de dégradation. Les données publiques des entreprises en procédure collective révèlent avant tout le rythme de détérioration de la performance économique. Cette approche permet aux repreneurs d'évaluer si l'entreprise traverse une crise conjoncturelle gérable ou si elle s'enfonce dans une spirale structurelle irréversible.

Mesurer la vitesse de dégradation comme indicateur de risque.

L'analyse temporelle des données financières permet d'identifier plusieurs profils de dégradation :

La dégradation progressive se caractérise par une érosion régulière de la rentabilité sur plusieurs exercices, souvent liée à des facteurs structurels comme l'obsolescence technologique ou la perte de parts de marché. Cette trajectoire, bien qu'inquiétante, peut offrir des opportunités de redressement pour un repreneur disposant de la vision et des moyens appropriés.

La chute brutale révèle une rupture d'équilibre soudaine - perte d'un client majeur, contentieux important, ou choc externe. Si les fondamentaux restent solides, cette situation peut représenter une opportunité attractive pour un repreneur capable d'identifier et de corriger rapidement les causes du déséquilibre.

L'effondrement en cascade signale une entreprise dont tous les indicateurs se détériorent simultanément et de façon accélérée. Cette configuration présente généralement des risques très élevés, car elle suggère des problèmes systémiques difficiles à résoudre.

L'analyse différentielle comme outil de décision

Cette approche permet de segmenter les opportunités selon leur profil de risque. Une entreprise dont la rentabilité s'est érodée lentement sur cinq exercices présente un profil de risque différent d'une société performante jusqu'à l'année précédant la procédure collective. Cette différenciation guide la stratégie d'approche : investissement en moyens humains et financiers pour la première, recherche des causes ponctuelles pour la seconde.

Les limites de cette approche : l'impératif du terrain

Cette analyse quantitative ne constitue qu'un point de départ méthodologique. Les véritables causes de la défaillance - tensions sociales, obsolescence des équipements, perte de savoir-faire clé, dégradation des relations commerciales - ne transparaissent jamais dans les données comptables publiques.

L'investigation opérationnelle reste irremplaçable : entretiens avec les équipes dirigeantes, échanges avec les salariés clés, analyse des processus de production, évaluation de l'état des relations clients-fournisseurs. Ces éléments qualitatifs déterminent in fine la faisabilité du redressement et la pertinence de l'investissement.

Une méthodologie en deux temps

L'approche optimale combine donc un pré-filtrage quantitatif basé sur l'analyse de vélocité, suivi d'une investigation qualitative approfondie sur les dossiers sélectionnés. Cette méthode permet d'optimiser l'allocation du temps et des ressources du repreneur, en concentrant les efforts de due diligence sur les opportunités présentant le meilleur ratio potentiel/risque selon les critères financiers historiques.

Cette approche repositionne intelligemment les données publiques comme un outil de triage stratégique plutôt que comme un substitut à l'analyse opérationnelle, ce qui correspond parfaitement à la réalité du terrain en distressed M&A.

La due diligence : clé du succès en reprise ?

L'analyse préalable des données d'entreprise est cruciale pour toute reprise réussie. Elle permet de :

  • Éviter les pièges et les mauvaises surprises post-reprise ;

  • Négocier en connaissance de cause avec tous les acteurs du dossier.