Procédures collectives, Redressements et Liquidations Judiciaires

Traitement des difficultés des entreprises en fonction de la gravité de la situation

CONCILIATION - confidentielle

MANDAT AD HOC - confidentielle

PRÉPACK CESSION - confidentielle

PROCÉDURE DE SAUVEGARDE - publique

ÉTAT DE CESSATION DES PAIEMENTS

REDRESSEMENT JUDICIAIRE - publique

LIQUIDATION JUDICIAIRE - publique

RADIATION DE LA SOCIÉTÉ

GRAVITÉ DE LA SITUATION

Pour mieux traiter les crises et défaillances d'entreprise, les Tribunaux de Commerce et professionnels du droit des entreprises en difficulté disposent d'un certain nombre d'outils et procédures, classés en deux grandes catégories en fonction de la gravité de la situation : les procédures amiables (aussi appellés procédures préventives) qui sont confidentielles, et les procédures collectives qui sont par nature publiques.

Veille personnalisée sur les procédures collectives

Repreneurs.com est un service de veille, de détection et d'alertes personnalisées, relatif aux défaillances d'entreprise et aux procédures collectives (faillites, dépôts de bilan, procédures de sauvegarde, redressements judiciaires etc...).

Notre vocation est de :

contribuer à la reprise d'entreprises en difficulté,
faciliter la cession d'actifs (dans le cadre des liquidations judiciaires)...
connecter les salariés qui sont prêts à défendre leurs emplois en reprenant leur entreprise (RES, Scop, LMBO etc...), aux bonnes sources de financement (investisseurs en capital retournement, fonds de transmission etc...).
démystifier le principe des procédures collectives en général.

Données :

Aujourd'hui : mises à jour reçues concernant des procédures collectives. mises à jour depuis une semaine.

Services d'accompagnement en Distressed M&A

Accompagnement dans le dépôt d'offres de reprise en plan de cession (type de reprise à la barre). Due diligence / audit d'acquisition de la cible sous procédure collective, construction des prévisionnels et du business plan, en collaboration avec des partenaires spécialistes de ce type d'opération ;
Montage et recherche de financement en Dette et Equity pour du restructuring et des reprises à la barre ;
Conseil en distressed private equity auprès de fonds d'investissement ;
Procédures amiables : accompagnement de mandataires ad hoc via la constitution du dossier de cession de la cible (mémorandum), la gestion et l'animation de la dataroom, la recherche de repreneurs, la négociation de gré à gré.

Quelques constats sur les reprises à la barre (plans de cession)

Selon la dernière étude en date par KPMG relative aux plans de cession d'entreprises en procédure collective :

Sauvegarde de l'emploi : dans 75% des cas, les emplois sont sauvegardés.
Origine géographique du repreneur : dans 53% des cas, le repreneur est issu de la même région que l'entreprise en faillite.
Concentration géographique des dossiers : l'Île-de-France, les Hauts-de-France et l'Auvergne-Rhône-Alpes concentrent à elles seules 47% des dossiers et 54% des dossiers supérieurs à 100 salariés.

Le prix moyen payé par les repreneurs pour racheter un fonds de commerce dans le cadre d'un plan de cession représente en moyenne 6 % du chiffre d'affaires de l'entreprise cible, bien que cela puisse varier selon les cas et les actifs repris. Cette décote s'explique par la situation financière difficile des entreprises concernées, qui permet de racheter uniquement les actifs (fonds de commerce, machines, etc.) sans reprendre les dettes.

Ces plans de cession peuvent s'avérer très profitables pour le repreneur comme pour l'ensemble du tissu économique et social français. En effet, le prix d'acquisition étant généralement faible et le taux de sauvegarde de l'emploi élevé, les plans de cession servent des intérêts particuliers comme collectifs. Ils permettent de préserver des savoir-faire de l'industrie française, très représentés dans les entreprises en difficulté.

— Responsable de l'activité restructuring, KPMG

Les reprises à la UNE

Février 2025 - #Logistique #e-commerce : l'éditeur de logiciels de caisse et de vente en ligne Lundi Matin étend son offre à destination des e-commerçants en reprenant à la barre le logisticien Dispeo et de sa plateforme de 36 000 m² implantée à Beauvais. 221 collaborateurs sur 240 conserveront leur poste (92%) (Tribunal de Commerce de Marseille).
Janvier 2025 - #FoodTech, marché des alternatives végétales : après avoir frôlé la liquidation en 2023, la marque de fromage végétal Jay&Joy rachète son principal concurrent (Tribunal de Commerce de Créteil).
Novembre 2024 - #EpicerieFine : le traiteur Dalloyau (fondé en 1682) repris par son concurrent Potel et Chabot, filiale du groupe Accor. 7 offres étaient en concurrence. L’ensemble des salariés sont repris (100%) (Tribunal de Commerce de Paris).
Septembre 2024 - #montres #luxe : Maty rachète Cresus : un coup de maître dans les montres de luxe d’occasion ; 15 des 30 salariés repris (50%) (Tribunal de Commerce de Lyon).
Septembre 2024 - #ecommerce : la société hongkongaise AA Investments est désignée repreneur des actifs de Smallable, e-commerçant français spécialisé dans l'univers de l'enfant et de la famille (Tribunal de Commerce de Paris).
Juillet 2024 - #Siderurgie : le fonds britannique Greybull rachète le groupe sidérurgique français Ascometal. Près de 800 emplois sauvés (97%), mais avec une forte aide de l'état français (Tribunal de Commerce de Strasbourg).
Juillet 2024 - La #verrerie Duralex (département du Loiret) reprise par ses salariés, réunis en projet de SCOP. Le Tribunal de Commerce d'Orléans valide ce projet de reprise face à deux autres offres concurrentes. Tous les emplois (226) sont sauvés (100%).
Mars 2024 - #Proptech #Immobilier. Masteos repris par Novaxia pour 1 million d'euros. (Tribunal de Commerce de Paris). 46 collaborateurs repris sur 107 (43%).
Mars 2024 - #Proptech #Immobilier : Bellman reprise à la barre du tribunal par la start-up Inch, qui édite une plateforme de gestion et de communication pour les professionnels de l'immobilier (lancée en 2014, CA 2023 1,3m€, dizaine de salariés). Inch remporte la mise face à 5 autres candidats pour 100.000€ et 11 salariés repris sur 30 (37%) (Tribunal de Commerce de Paris).
Février 2024 - scooters élecrtriques en libre service : l'espagnol Cooltra rachète le pionnier Cityscoot (2014) pour 400.000€ et conserve 20% des emplois (Tribunal de Commerce de Paris).
Janvier 2024 - Le groupe isérois Keria (1982, plus de 300 salariés), spécialisé dans la distribution de luminaires, en redressement depuis 10/2023, est repris par l'un de ses fournisseurs, Eglo France Luminaires, filiale de l'autrichien Eglo, fabricant de luminaires d'intérieur.
Janvier 2024 - Ex-étoile montante de l'assurtech française, valorisée à sa belle époque plus de 200 millions d'euros, la start-up Luko, spécialiste de l'assurance habitation, est rachetée par Allianz Direct, l'assureur en ligne paneuropéen du groupe Allianz, pour 4,43 millions d’euros (Tribunal de Commerce de Bobigny)
8 Janvier 2024 - En redressement judiciaire depuis septembre 2023, le chausseur Minelli est repris par l'enseigne Mes Demoiselles Paris, accompagnée des investisseurs DS Invest et Union Brothers. Seuls 213 des 600 salariés (36%) sont concernés par l’offre de reprise. Seules 47 boutiques (39 magasins et 8 corners dans des centres commerciaux) sur les 120 points de vente que comptait la marque fin 2023 sont repris - (Tribunal de Commerce de Marseille).

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